Le mateur de cigare

L’exception et la règle

Si la règle de cette chronique est de ne parler que de Cuba – la seule patrie du cigare – les puristes du puro me permettront un écart dominicain (détour géographique et non religieux) : Le Grand Cru n°3 de Davidoff. Sous sa cape maduro impeccable, le cigare présente bien. À cru, il exhale quelques senteurs de fougère fraiche. Et l’allumage se passe on ne peut mieux. La fabrication semble excellente, bien bâti, bien rempli, il tient ses promesses. Entouré de quelques dégustateurs délicieux, le mateur s’accommode fort bien de cette vitole, et dès lors, la conversation prend une tournure plus légère, quasi aérienne. Davidoff n’est pas non plus sans rappeler un beau prénom royal… Le deuxième tiers entamé, les arômes restent légers, sans aucune agressivité. On oscille entre badinage et envie de s’attaquer à plus costaud. Le cigare laisse enfin quelque peu le mateur sur sa faim : la persistance aromatique est de trop courte durée et laisse le choix entre en rallumer un autre ou passer à la pipe…
L’exception confirme donc la règle : nous retrouverons le mois prochain les vitoles cubaines qui accompagneront l’été : les « Spécial plage ».

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