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Jeremstar, star éolienne qui brasse beaucoup de vent

Jeremstar, c’est le Mickaël Vendetta gay, l’arrogance en moins, le second degré en plus. Il fricote avec Paris Hilton ou Ève Angeli, vend son image et… beaucoup de vent. Un business assumé et lucratif !

Comment définissez-vous votre profession ?

Jeremstar : Je suis un produit marketing, je vends mon image dont j’ai fait un business. Ce n’est pas vraiment un métier, pour moi, c’est surtout une expérimentation : réussir à créer une célébrité, savoir en vivre, gérer les répercussions et son image.

Beaucoup d’autres l’ont fait avant vous. Qu’apportez-vous de plus ?

Jeremstar : Rien. Je suis moi. Je cible davantage les gays, c’est tout. Pour certains, je dévalorise l’image des homos, parce que j’en fais trop, mais, pour d’autres, je représente la liberté d’expression, celle de vivre pour soi sans se soucier des conséquences. C’est une revanche sur la vie : je fais tout ça pour dire aux autres : «avant, vous ne m’aimiez pas, je faisais tout en fonction de vous, mais, aujourd’hui, je vis pour moi».

Le business Jeremstar n’est-il pas né également de la paresse d’aller travailler au McDo ?

Jeremstar : À la base, je ne comptais pas en vivre. Et puis, ça a marché. Cela fait six ans que ça dure. Mais ce n’est pas par fainéantise que je fais ça, plus par goût de l’originalité. Mon business, c’est beaucoup de boulot. J’auto-produis mes calendriers, je démarche les clients, j’ai sorti un livre, deux singles, je prépare le lancement d’un DVD, d’une ligne de parfum, d’un site… Quand on a un public qui suit et qu’on le tient, il achète tout ! J’ai déjà vendu mes caleçons usagés à 500€ sur eBay. Pourquoi aller s’emmerder au boulot quand, en comprenant un peu le système et en étant malin, on peut gagner de l’argent facilement ? Je m’adapte à cette société qui aime la connerie et la bêtise. Et c’est ce qui buzze, ce qui se vend.

Cela vous impressionne d’être menotté au milieu d’un jardin public ?

Jeremstar : Pas du tout ! Y a pas grand monde en plus ! D’habitude, je me promène cul-nu dans les rues de Paris. Là, c’est comme faire la bise à quelqu’un !

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