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Le fist-fucking est-il bon pour la santé ?

Chaque mois, un expert répond aux questions que vous vous posez sur l’homosexualité et le genre. Ce mois-ci, le professeur Guillaume Ophobe répond à une question primordiale : “le fist-fucking est-il bon pour la santé ?”.

Voilà une vraie question coup de poing et qui demande à être traitée en profondeur ! Nous commencerons tout d’abord par nous interroger sur l’origine de cette pratique. Si les bonobos sont de loin les animaux les plus libertins (et les plus gays), aucun à ce jour n’a été surpris en train de fister ses camarades de jeu (même si parfois, certains derrières de babouins pourraient le laisser penser). On peut donc d’ores-et-déjà affirmer que si l’homosexualité est naturelle, le fist-fucking ne l’est résolument pas. Mais comme ce dernier est une pratique sexuelle consistant à introduire une main dans un rectum ou un vagin, on peut toutefois se réjouir à l’idée que c’est une pratique hétéro-friendly, ouverte à tous et toutes, hommes comme femmes !

Ceci étant établi, le fist-fucking est-il  dangereux ? Mais oui, évidement. Cas pratique : regardez la taille de votre poing et imaginez-le dans un anus ou un vagin. Vous aurez votre réponse ! Bien sûr que cette pratique n’est pas sans risque : elle est qualifiée d’extrême même par ses adorateurs. En revanche, on reconnaîtra au fist-fucking qu’il est particulièrement bon pour les mains de celui qui le pratique. Car avant chaque session, une petite manucure s’impose au fisteur qui se doit d’avoir des ongles courts et limés (il doit donc éviter absolument la french manucure). Ajoutons à cela un peu de Crisco, qui servira de lubrifiant mais qui se trouve être également un excellent hydratant pour la peau. Et voici notre fisteur avec des mains belles et innocentes !

Attention à ne pas négliger l’échauffement

Mais alors, quid de celui qui reçoit ce joli poing tout doux ? Et bien, il n’a pas d’autre choix que de renifler du poppers ou de consommer d’autres drogues sédatives ou analgésiques pour mieux supporter la douleur et faire tomber les barrières mentales. Attention toutefois à ne pas forcer la dose, car si la souffrance est trop atténuée, le fisté  peut se sentir d’attaque à accueillir le bras entier, au risque d’oublier que le fist-fucking est un sport. C’est pourquoi on préférera toujours à la consommation de drogues une bonne séance d’étirements (notamment à l’aide d’accessoires) pour faire gagner de la souplesse au sphincter. Car comme n’importe quelle compétition, le fist nécessite de l’entrainement. De même qu’un coureur inexpérimenté ne commence pas par un marathon, un primo-fisté ne débute pas par un bras enfilé jusqu’à l’épaule. N’est ni Usain Bolt, ni François Sagat qui veut !

En conclusion, on conviendra donc que, comme tout sport extrême, le fistfucking peut être dangereux ; c’est pourquoi il n’est donc pas spécialement «bon» pour la santé. Mais pratiqué dans les règles de l’art et du safe sex, il est indéniablement bon pour le moral !

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