“Ossidiana”, la danse tellurique de Fabrizio Favale

Dans Ossidiana, le chorégraphe Fabrizio Favale emprunte aux récits mythologiques pour ramener la danse à son origine sacrée.

Il y a quelque chose de profondément tellurique dans la pièce de Fabrizio Favale, Ossidiana. Le titre, tout d’abord, qui fait référence à l’obsidienne, cette pierre volcanique noire qui recouvre les plages du sud de l’Italie, mais aussi l’inspiration, que le chorégraphe est allé chercher en Islande pour composer cette pièce. Huit danseurs, torses nus ou la tête recouverte d’une capuche, évoluent sur un plateau désert au son d’un mix musical réalisé en direct par Daniela Cattivelli, qui suggère des paysages rocheux, balayés par les vents. Cela ressemble à un rite initiatique, à une cérémonie sacrificielle dont sont emplis les récits mythologiques et qui ramène la danse à son origine sacrée. Jouant sur l’étymologie des mots «désir» et «étoile», sur leur racine latine commune, Favale n’associe pas la danse à une réflexion sur l’humanité mais plutôt à une quête sidérale, à la poursuite du bonheur.

Lundi 26 septembre au Radiant-Bellevue, 1 rue Jean Moulin-Caluire / 04.72.10.22.19 / www.radiant-bellevue.fr

Photo © Alfredo Anceschi

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