Slide Show avec Scott Matthew et Cédric Duroux @ Le Lavoir public

Concert de Scott Matthew à l’occasion de la sortie du premier roman de Cédric Duroux, Les Animaux sentimentaux (éditions Buchet-Chastel).

À l’occasion de la parution du premier roman de Cédric Duroux, Les Animaux Sentimentaux (Buchet-Chastel), le Lavoir public recrée le temps d’une soirée l’un des lieux phare du livre, Le Slide, avec son ambiance, ses personnages et ses rituels. Dans l’atmosphère chaleureuse et festive de ce cabaret dandy clandestin (librement inspiré du célèbre Shortbus) se côtoieront divas du playback ou du karaoké, (cow)boys bands et autres chanteurs mélancoliques. Une soirée pour glisser joyeusement de la fiction à la réalité avec des lectures, des projections et de la musique. Comme guest star pour ce premier «Slide Show» : Scott Matthew, le plus brooklynois des chanteurs australiens, venu de New York pour l’occasion. Il proposera un concert solo intimiste et feutré, entre guitare et ukulélé, et interprètera notamment Where the Wolves are Kind, chanson-BO du roman, co-écrite avec Cédric Duroux.

Présentation du roman Les Animaux sentimentaux
Olivier, son addiction au sexe sur Internet, ses phobies et ses TOC ; David, son besoin d’exister par les rencontres très réelles qu’il fait dans les bars gays ; Lily la Londonienne, l’amie et la confidente, en passe de changer radicalement de vie ; Samuel, qui a bien besoin de son ami imaginaire Anthony pour supporter la réunion familiale autour de l’enterrement du grand-père…
Quelle forme prennent les sentiments dans un monde hyper-connecté ? Quels sont les bouleversements – intimes, familiaux – qu’entraîne un coming-out ? Entre vie fantasmée et vie vécue, entre son milieu d’origine et la famille d’élection que constituent les amis, comment trouver sa place ?
Les Animaux sentimentaux, à travers les aventures de personnages très incarnés, livrent une version contemporaine de l’éternelle question des rapports entre sexe et amour. Une apparente désinvolture imprègne cette écriture qui navigue entre le français et l’anglais, le réel et la fiction, et où l’on croise aussi bien David Bowie que le lapin d’Alice.
Cédric Duroux assume une forme de sentimentalité sans mièvrerie, de mélancolie festive qui rappelle l’univers des Chroniques de San Francisco… et compose une vibrante ode à l’amitié.