La playlist de… Calling Marian

La Dj Calling Marian prépare actuellement un EP. Elle sera derrière les platines du Lavoir public samedi 15 octobre prochain.

Calling Marian nous livre ses coups de cœur musicaux du moment…

 

 

The Internet – Ego Death [Odd Future]

the-internet-ego-deathCet album est mon coup de cœur de l’année 2016. L’histoire, c’est que j’ai incroyablement galéré à acheter le vinyle, qui était indisponible à la FNAC et sold out chez Gibert Joseph. J’ai dû me rabattre sur des vendeurs privés et par deux fois la vente a été annulée ou le disque perdu. J’ai mis près de cinq mois à l’obtenir ! De cette attente est née une impatience, complètement à l’opposé de l’esprit même de l’album qui est super chill, apaisé. Il faut l’écouter le matin, il est magique. Contrairement à certaines realeases de hip-hop, l’instru et la voix de la chanteuse sont très naturels, riches et organiques, et les morceaux variés et mélodieux. Les textes émotionnels, voire tristes, et ouvertement lesbiens me touchent beaucoup.

 

 

Benjamin Damage – Obsidian [50weapons]

obsidian-benjamin-damage-50weaponsJ’ai découvert ce vinyle par hasard, dans les bacs de nouveautés en 2015, sans connaitre l’artiste. Je me suis fiée au label 50weapons et à la pochette. C’est un album techno, mais qui n’a pas ce coté froid/Berghain (que j’aime aussi par ailleurs) qu’on prête trop systématiquement au genre. C’est une techno enlevée, nostalgique et mélodieuse qui me touche par son aspect architectural, rond et assez numérique. J’arrive à me représenter comment il a travaillé dessus et ça me rappelle certains de mes morceaux, ou du moins ce vers quoi j’aimerais tendre. J’aime l’album de A à Z et je passe souvent ses morceaux lors de mes sets.

 

 

Kraftwerk – Electric Cafe [Kling Klang]

kraftwerk-electric-cafe-kling-klangJ’ai connu l’album avant d’acheter le vinyle, par mon père, en 2009. Je révisais le bac. Il a mis Boing Boom Tschak pour repasser ses chemises et j’ai eu un petit frisson. Mes pieds dansaient tout seuls. L’ensemble des sons vocaux transformés, des synthés Korg distordus, la parcimonie et le minimalisme de ces morceaux m’ont séduite pour toujours et continuent aujourd’hui d’influencer ma pratique musicale, en Dj-set comme en composition. Je n’ai pas besoin d’en dire plus, c’est un incontournable de ma discographie.

 

 

Molécule – 60°43’ Nord [Because Music]

molecule-6043-nord-because-musicC’est un album concept (je crois qu’on appelle ça comme ça ?) dont les morceaux s’enchaînent de manière fluide, sans qu’on sache où est la frontière entre eux. Il est intégralement marqué et ponctué par les sons enregistrés par l’artiste sur une plateforme pétrolière. On entend le vent, des machines, des vis et des clous, le tout marié à des synthés riches et à des basses chaudes, proches du son de Para One. Ce mélange particulier lui donne un aspect froid, bleu et industriel mais aussi émouvant, très imagé et presque cinématographique. L’album entier, le disque en lui même et la pochette sont sublimes. C’est un objet de collection pour moi. Il existe un documentaire sur la réalisation de cet album, à voir à tout prix.

 

 

Brenn & Cesar – Gran Rivie (Traumer & Catherin remix) [Product London]

brenn-et-cesar-gran-rivie-traumer-et-catherin-remix-product-londonJ’ai découvert ce morceau house en extrait court sur soundcloud au fil de mes écoutes, et comme pour The Internet, j’ai eu beaucoup de problèmes pour l’obtenir, commande-frustration-satisfaction. Quand il est finalement arrivé, j’ai presque organisé une fête chez moi en l’honneur de ce disque seulement, est un ode tribal et percussif à la fête. C’est un tube, je suis complètement fan de ces sons, je pense que c’est le disque que j’écoute le plus chez moi.

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