Octobre 2008
Sigfrid Lopez«Hotdoll est la plus naturelle des solutions, la plus propre à maintenir votre chien en bonne santé mentale et physique»
Clément Eloy, designer français, lu sur le blog d’Agnès Giard, Les 400 culs
Les plus anglophones d’entre vous ont déjà cerné que c’est d’une poupée gonflable dont on parle. Une poupée gonflable pour chiens. Génial non ? Il paraît que ça les calme, que ça leur évite de pisser partout et d’agresser la moitié de vos amis. N’est-ce pas formidable qu’en ces temps de crise, de débandade généralisée, d’étouffement organisé des désirs, on fasse triquer nos meilleurs amis quadrupèdes ? Si l’on parvient à éviter à Médor de se répandre au pied du canapé, pourquoi ne parviendrait-on pas à gérer nos traders fous, nos bonimenteurs capitalistes et autres crapules belliqueuses ? Envoyons-leur des poupées gonflables… à Wall street, en Israël, au Kremlin, à Guantanamo et à Pékin… Le sexe comme outil de contrôle social, ce n’est pas nouveau me direz-vous, mais l’avantage des poupées, c’est que dans l’histoire, le corps d’aucune femme (ou d’aucune autre personne) n’est utilisé. Pas plus absurde d’envoyer nos hommes au trou qu’au front. En parlant de trou, nous parlons ce mois-ci de la réouverture après travaux de ce mythique établissement dédié au plaisir décomplexé. Décomplexés, les fétichistes du cuir ont l’air de l’être aussi, tout du moins pendant les soirées, dites «bizarres» lors desquelles ils se rencontrent. Peut-être devraient-ils eux-mêmes, malgré leurs extravagances revendiquées, désigner autrement leurs rassemblements, car comme le dit un internaute sur un forum, il y a bien d’autres soirées «bizarres» : «soirées-bridge, soirées-playstation, soirées-pizzas, soirées-entre-filles, -entre-mecs, soirées-diapos (ouaiiis!), soirées-télé, etc». À vous de voir à qui faites-vous le plus confiance : à Néo et Trinity en vinyle (Matrix) ou à votre grand-mère le nez dans ses cartes qui écoute distraitement Pierre Bellemare ?
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