RDV avec… Frédéric

100829_12RDVavec...1imcopyrightEzriLauretPassionné de cinéma et de musique, Frédéric a réalisé et produit un premier film d’une vingtaine de minutes récemment projeté à Lyon lors de la Nuit du cinéma LGBT et jusque dans deux festivals américains : le Newfest à New York en juin dernier et bientôt l’AGLIFF à Austin (Texas) en septembre.

Le titre de son premier court-métrage, Les Promesses de l’aube, fait penser à la fois à Romain Gary (La Promesse de l’aube, roman autobiographique adapté au cinéma par Jules Dassin) et à Cronenberg (Les Promesses de l’ombre, dernier opus en date du Canadien givré) : autant dire que Frédéric avait choisi comme marraines de son projet deux bonnes fées haut de gamme. Ce jeune apprenti-cinéaste de 26 ans fait le tour des festivals de cinéma depuis plusieurs mois pour défendre son film : Cour’ & Docs à Lyon, Ose ce court à Bischheim (Bas-Rhin), le Festival international du film d’Aubagne… Un joli parcours pour Frédéric qui, après une licence en arts du spectacle option cinéma à Lyon 2, un BTS et beaucoup de stages sur le tournage de divers films et téléfilms, hésitait encore entre ses deux centres d’intérêt majeurs : le cinéma et la musique. «Ado, j’étais fan des Spice Girls (rires). J’ai fait de la batterie pendant cinq ans ; à la base, je voulais devenir musicien. J’avais même formé un groupe vocal avec quelques amis : Compli6.T, un nom qu’on avait choisi parce qu’on était six… On jouait surtout du pop-rock, et on a enregistré une reprise du Girlfriend d’Avril Lavigne dont j’avais légèrement modifié les paroles pour en faire une apologie de la bisexualité (rires). Mais les autres membres du groupe étaient hétéros et n’assumaient pas vraiment cet aspect de la chanson. Ils ont quitté Compli6.T par vagues successives et aujourd’hui le projet est un peu en stand-by. Mais j’aimerais bien arriver un jour à concilier ces deux passions. Peut-être à travers une comédie musicale ?». En attendant de briller un jour sur les planches de Broadway, Frédéric a déjà fait connaissance avec la Grosse Pomme : début juin, il a en effet présenté Les Promesses de l’aube au public du Newfest, le festival international du film gay et lesbien de New York. C’était la première fois que le film était présenté dans un festival de cinéma LGBT : «curieusement, explique Frédéric, les homos ont souvent du mal à percevoir le côté gay de mon film, alors qu’il saute tout de suite aux yeux des hétéros». Peu importe finalement : cette présence au Newfest, avant une projection en septembre au festival de cinéma LGBT d’Austin (Texas), représente en tout cas une belle consécration pour un réalisateur lui-même plein de promesses.

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