Genres sans frontières au programme du festival Black Movie de Genève

Joie et tristesse cohabiteront en février dans le cœur des cinéphiles de Genève et des alentours. Joie, car le festival Black Movie, créé il y a plus de vingt ans, revient avec comme tous les ans une programmation ouverte aux cinq continents, offrant aux spectateurs la chance plutôt rare de découvrir la production cinématographique de pays souvent peu représentés dans les salles occidentales. Tristesse, car la section «Mauvais Genre», consacrée aux films queers ou à thématiques gays et lesbiennes et qui avait été introduite l’an dernier, n’a pas été reconduite en 2011. Ce qui n’empêche pas les questions liées au genre ou à l’homosexualité d’être bien présentes dans la sélection projetée cette année. En témoignent plusieurs documentaires proposés dans une section consacrée à l’Inde d’aujourd’hui : Manjuben Truck Driver dépeint ainsi le portrait d’une camionneuse à l’apparence ultra-virile qui s’est affranchie des conventions sociales pour exercer son métier, tandis que Pink Saris décrit l’action d’une «Super Woman» vêtue d’un sari rose et qui vient en aide aux femmes victimes de violence. Également projeté, mais dans la section «films latinos», le très sensible Cuchillo de Palo (108) revient sur le sort réservé aux homosexuels au Paraguay sous la dictature d’Alfredo Stroessner.

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