Vues d’en face, un festival de cinéma mais pas seulement

Vues d’en Face, c’est évidemment avant tout un festival de cinéma qui dure une semaine… mais pas seulement.

En dehors des projections programmées entre le 12 et le 19 avril, l’équipe organisatrice de Vues d’en Face a prévu bien d’autres animations, avant et après le festival, à commencer évidemment par la traditionnelle soirée officielle qui se tiendra comme l’an dernier au Drak-Art. Une équipe de Dj’s et de Vj’s sera chargée de la mise en musiques et en images de l’événement.

Avant cela, dès le 8 avril, la librairie le Square accueillera une séance de préventes de billets qui sera aussi l’occasion de présenter une sélection d’ouvrages de la littérature gay et lesbienne.

Le local de l’Atelier du 8, qui présente l’avantage d’être situé à deux pas du cinéma Le Club (dans lequel aura lieu la majorité des séances), abritera Stéréotypes, une exposition des œuvres de trois photographes locaux : Jérôme Briaud, Gwenn Boussard et Aude Mugnier. Les photos vous diront peut-être quelque chose, puisqu’elles avaient déjà été montrées en février lors de la semaine citoyenne d’EVE, l’une des principales associations étudiantes grenobloises.

Enfin, Le Club ne sera pas le seul lieu à accueillir des projections puisque le festival se déplacera également hors-les-murs pour trois séances. Après le court-métrage Embrasser les tigres (projeté le 5 avril), c’est La Rumeur (The Children’s Hour), que les spectateurs lyonnais avaient déjà pu voir le mois dernier dans le cadre du festival Écrans Mixtes, qui sera diffusé dans la salle Juliet Berto le 20 avril. Et pour conclure en beauté, la Bibliothèque municipale Kateb Yacine fera œuvre de pédagogie dès le lendemain en projetant un documentaire d’Alessandro Avellis et Gabriele Ferluga encore jamais vu à Grenoble mais pourtant indispensable : La Révolution du désir, passionnante plongée dans le tourbillon sentimental, sexuel et politique des années 70.