Les Oublié(e)s de la Mémoire et Pierre Seel

Apparue au début des années 2000, l’association Les Oublié(e)s de la Mémoire a depuis beaucoup œuvré pour la reconnaissance de la déportation homosexuelle à travers la figure de Pierre Seel, qui reste à ce jour le seul Français déporté pour homosexualité à avoir accepté de témoigner de son expérience concentrationnaire. Après sa mort le 25 novembre 2005, l’association lui a solennellement rendu hommage le 31 mars 2006 lors d’une cérémonie de ravivage de la Flamme éternelle qui éclaire la tombe du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe, place de l’Étoile à Paris. Le 23 février 2008, à l’initiative des Oublié(e)s de la Mémoire, une rue Pierre Seel était inaugurée à Toulouse, ville où il passa les dernières années de sa vie. Enfin, depuis septembre 2010, une plaque commémorative perpétue son souvenir et celui des autres déportés pour homosexualité au camp de Natzweiler-Struthof, seul camp de concentration installé sur le territoire français.

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