Mysterious Skin

110405_20article1imcopyrightYannDanteDifficile de faire le point sur l’actualité du photographe lyonnais Yann Dante, tant son travail s’apparente à un “work in progress“ permanent. «C’est un projet anarchiste», reconnaît-il lui-même en riant, «ce que j’appellerai du “parasitage urbain concerté“, un peu sur le modèle du graff». En l’occurrence, il s’agit d’une exposition inaugurée le 1er avril et qui doit se poursuivre jusqu’à fin mai sur les vitrines du bar Le 203, sur les murs de la boutique de luxe Christian Johan Bégot (CJB), place Bellecour et même via des affiches collées dans la rue. Les œuvres présentées sont regroupées sous le titre L’Hommes de ma vie : nulle faute dans cet intitulé mais plutôt une volonté de souligner la multiplicité des modèles qui ont accepté de poser devant l’objectif de Yann Dante. Une trentaine d’hommes et quelques femmes, de 19 à 65 ans, de 51 à 142 Kg, dont les corps (habillés ou pas, mais toujours très pudiques, comme si le photographe craignait de se confronter frontalement à la nudité) semblent prisonniers de l’obscurité. À la surface de ce noir mystérieux ou oppressant affleurent des thèmes comme la quête du père, la violence ou la maltraitance ; autant de sujets que Yann Dante continuera d’explorer dans le second volet de son projet, Ma vide enfant, qui devrait être présenté à l’automne.

www.wix.com/danteyann/yann

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