“Girls” : des jeunes New-Yorkaises très loin de Carrie Bradshaw

La série Girls (dont la première saison est sortie récemment en DVD) narre les péripéties de jeunes New-Yorkaises un peu paumées.

Rien que pour sa capacité à faire coexister de vieux morceaux country de Judy Collins avec le dernier tube de Britney Spears, Girls mérite qu’on y jette un coup d’œil. Créée par Lena Dunham (qui tient le rôle principal de Hannah) et produite par Judd Apatow, véritable gourou de la comédie américaine, la série met en scène la vie de quatre jeunes femmes d’une vingtaine d’années vivant à Brooklyn. Loin du glamour et du luxe de Sex and the city dont l’héritage est liquidé dès le premier épisode, Girls assume la part de loose de ses héroïnes et des personnages qui gravitent autour d’elles. Wannabe écrivain, bohémienne refusant les conventions sociales, employée d’une galerie d’art frustrée ou jeune vierge vivant dans une cage dorée, les filles de Girls tentent toutes à leur manière de surmonter leurs névroses.

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Qu’il s’agisse d’évoquer leur rapport au travail, à la famille ou à l’amour et au sexe, Dunham se montre sans concession vis-à-vis de ses personnages. D’échecs professionnels en plantages amoureux, la folie douce de ces jeunes New-Yorkais illustre le passage à l’âge adulte et la fin des illusions adolescentes avec humour. La crudité des corps et des dialogues et la multiplication des situations gênantes sont alors autant de signes de la difficulté des personnages à s’adapter au monde qui les entoure. Mieux qu’une série, un manuel de survie dans la jungle urbaine du XXIe siècle.

 

Saison 1 disponible en DVD depuis le 6 février (Warner Home Video)

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