David Bolito : “c’est trop bête d’avoir honte de ce qu’on aime !”

Garçon sauvage, Disconnexion, Clit my Bonnie… Dans ces trois soirées gays et lesbiennes lyonnaises, la musique indé est mise à l’honneur et la musique mainstream est diffusée avec humour. Quelques conseils et anecdotes des Dj’s, ici David Bolito (Garçon sauvage, Bunny slut club, Arm aber sexy…)

Depuis quand êtes-vous Dj ?

David Bolito : La première fois que j’ai mixé en public, c’était au Vertu bleu, il y a au moins quinze ans. Mais c’est Chantal La Nuit qui m’a fait sauter le grand pas en me proposant de mixer aux soirées Garçon sauvage. Merci, Chantal !

Quel est l’artiste incontournable du dancefloor ?

David Bolito : J’adore quand les mecs de Justice mixent en club. Ils n’ont aucune barrière. Ils font ce qu’ils veulent. Leurs sets sont telluriques ! Et puis, je suis superfan de Crame, un des coorganisateurs des soirées parisiennes House of Moda (qui est déjà venu mixer deux fois aux soirées Garçon sauvage).

Quel titre n’assumez-vous pas de diffuser ?

David Bolito : Aucun. C’est trop bête d’avoir honte de ce qu’on aime.

Votre plus gros bide ?

David Bolito : Un mix en journée à la Plage des Palmiers à Saint-Tropez. Ça commençait bien, la clientèle était bien chaude et puis j’ai bu trop de rosé, en plein soleil… Je ne maîtrisais plus rien techniquement et surtout on entendait un autre track en sourdine, je n’ai jamais compris pourquoi ! Panique absolue. Le patron de la plage a fait signe à un autre Dj de me dégager gentiment.

Le titre le plus sexe ?

David Bolito : Rise d’Herb Alpert permet de se dandiner voluptueusement…

Le titre le plus gay ?

David Bolito : Go west des Pet Shop Boys. C’est méta-gay !

 

Prochaine Garçon sauvage vendredi 17 janvier de 22h30 à 4h au Sonic, 4 quai des Étroits-Lyon 5

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