
Bobine : Loïc Le Phoque Fringant, 51 ans, artiste engagé
Artiste pluridisciplinaire, Loïc Le Phoque Fringant défend dans son art la cause des opprimé-e-s, animaux ou humains, qu’ils soient victimes d’homophobie ou de racisme.
Entre 2013 et 2015, Loïc Le Phoque Fringant a «marié» soixante-dix couples dans le cadre de son projet «Une alliance contre l’homophobie». Le «déchaînement d’homophobie» qu’a suscité la mobilisation contre le mariage pour tous l’a en effet révolté et il voulait y répondre à sa manière. D’abord persuadé que sa peinture ne le menait à rien et qu’elle n’était due qu’à une «injonction paternelle», il lui a ensuite reconnu des vertus «relaxantes» qui l’ont aidé à trouver sa voie après un long burn-out.
Pour le festival Vues d’en face, il approfondit son travail sur les couples homosexuels, et notamment lesbiens, en exposant, du 1er au 10 avril, à l’Atelier du 8 (2 rue Raymond Bank-Grenoble). Loïc Le Phoque Fringant veut surtout donner à voir des représentations positives de l’amour, loin de l’image fantasmée par les hétéros du couple lesbien. Admiratif de Sarah Waters et de son roman historique Caresser le velours (1998), il s’inspire également de l’œuvre de Niki de Saint Phalle et de Gustav Klimt.
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