Golden shower est le mot de juin dans le Dicogay

Tous les mois, Hétéroclite se propose d’éclaircir un mot du jargon homosexuel et des minorités de genre : en juin, place à golden shower.

 

Golden shower : mot anglais : douche dorée. Trad. Savante : ondinisme. Pratique sexuelle qui consiste à uriner sur son partenaire ou à se faire uriner dessus par lui, autrement dit : plan uro.

Protégeons-nous immédiatement de toute possibilité d’attaque : personne ne prétend dans ces pages que les golden shower sont l’apanage des homosexuels. Disons qu’ils font partie de la batterie de fantasmes et de trips régulièrement évoqués ou proposés sur les sites et dans les lieux de rencontres gaies. À partir de quand peut-on parler d’une golden shower ? Certainement pas au stade du pipi à deux dans le bain. Considérons que c’est le cas dès qu’est formulée l’intention d’arroser son partenaire ou de se faire arroser par lui. Cela peut être sur le corps ; certains plus avancés dans leur exploration des plaisirs urinaires donnent ou reçoivent en bouche, et avec un peu d’entraînement, tendent à mettre en place un circuit fermé. Les amateurs de plans uros se définissent eux-mêmes «donneurs» ou «receveurs» en fonction du rôle qu’ils ont envie d’endosser mais aussi plus simplement de leur envie de pisser. Le donneur, s’il est consciencieux, peut boire des litres de bière ou d’eau afin d’être plus productif mais aussi plus propre. En effet, plus le donneur boit, moins son urine est jaune, et moins la shower est golden… Il faut savoir faire des choix.

Poster un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.