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Positive Education : Saint-Étienne, bastion électronique

Il n’est pas si étonnant qu’un festival de musiques électroniques comme Positive Education s’enracine durablement à Saint-Étienne. Après tout, ce sont les machines de l’ère industrielle qui ont fait les belles heures de cette ville au passé minier et manufacturier glorieux.

Il apparaît comme un juste retour des choses que la jeunesse stéphanoise d’aujourd’hui défie le dancefloor au rythme des scansions mécanico-électroniques des grands noms de la house et de la techno invités par Positive Education. Et pour cette quatrième édition, les organisatrices et organisateurs ont su aller chercher des artistes aux boucles et aux beats entêtants et prestigieux. C’est ainsi l’incontournable Laurent Garnier qui tiendra le haut de l’affiche lors de la première nuit. S’ensuivront, dans le désordre,  Manu Le Malin, Marcel Dettmann, Ron Morelli, Vladimir Ivkovic, Dopplereffekt ou encore Phuong Dan.

Et au milieu de tous ces caporaux de la musique électronique, une seule femme commandante en chef pour leur tenir tête, Paula Temple. On se souvient que cette dernière avait organisé une programmation féminine et féministe lors du Day 4 des dernières Nuits Sonores. Elle qui n’a de cesse de dénoncer la misogynie du milieu dans lequel elle évolue ne devrait pas s’en laisser compter par cet escadron de confrères masculins. Les détonations sonores sans concession de l’artiste du label berlinois R&S Records devraient en effet sans difficulté mettre le feu aux poudres de l’ancienne manufacture d’armes qui sert d’écrin à cette grande offensive festive. Enrôlez-vous. 

 

Positive Education Festival #3, du 8 au 10 novembre à Saint-Étienne 

positiveeducation.fr

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