Covid 19 AIDES Lyon

Covid-19 : confinement et santé sexuelle

Limiter les contacts physiques, ne pas se déplacer, être attentif à son état de santé : depuis une quinzaine de jours, le Covid-19 nous oblige à une discipline stricte, entre confinement et surveillance. Cela complique temporairement, aussi, beaucoup de choses de nos vies, parmi lesquelles les rencontres sexuelles et les rendez-vous médicaux. Cela a donc un impact pour toute personne concernée par le VIH, séropositive ou usagère de la PrEP, dont le suivi repose sur des analyses et des visites médicales régulières. Inventaire en huit points.

 

1. Éviter les contacts sexuels physiques

C’est certain : dans le contexte de l’épidémie à coronavirus actuelle, tous les contacts sexuels physiques sont à risque, et donc à éviter. C’est par la salive et le toucher que le Covid-19 se transmet. Fouillez bien votre univers libidinal, pratiquement tous les contacts sexuels impliquent la salive et le toucher. On s’embrasse, on se lèche, on se palpe, on met de la salive partout et on se touche partout, ou bien l’on touche des objets ou des surfaces que nos partenaires touchent aussi. Si le virus ne se transmet pas par l’air mais seulement par la salive, il résiste néanmoins longtemps hors de l’organisme, sur des surfaces et des objets que l’on touchera immanquablement. Même la combinaison complète en latex et le masque à gaz ultra-étanche ou les paraphilies les plus abstraites n’empêcheront pas, tôt ou tard, la transmission du virus lors d’une rencontre sexuelle. Même si le Covid-19 n’est pas considéré une “infection sexuellement transmissible”, il est transmissible lors de relations sexuelles. Seuls les contacts sexuels à distance sont safe, les plans par cam ou encore les systèmes de visioconférences détournés – mais il faut avoir son réseau, et prendre quelques précautions.

 

2. Qui sont les partenaires à risque ?

Toutes et tous les partenaires sont-ils ou elles à risque ? Oui. Bien sûr, on rétorquera que les seules personnes contagieuses sont les personnes infectées. Compte tenu de l’expansion naturelle de l’épidémie, tout le monde est susceptible d’être porteur du coronavirus. D’abord, parce que le virus peut se transmettre même si la personne ne présente pas de symptômes, ce qui est le cas le plus fréquent. Ensuite, parce que l’on peut transmettre le virus dès que l’on est en contact avec lui, pendant l’incubation. Celle-ci commence au moment de la contamination et peut être courte, deux ou trois jours, ou longue, environ une quinzaine de jours, voire jusqu’à trois semaines. Enfin, parce que nous ne connaissons que très partiellement l’emprise de l’épidémie, mais que probablement une part considérable de la population a été, est et sera touchée. En revanche, toutes les personnes touchées n’en subiront pas les pires conséquences, mais beaucoup se comptent parmi les plus vulnérables : âge, maladie chronique, déficience cardiaque ou pulmonaire… Et nous côtoyons toutes et tous des personnes vulnérables. Ce qui peut se passer dans un plan cul peut avoir des conséquences au-delà. Dans ce contexte, il faut nous considérer tous et toutes potentiellement à risque.

Il y a une exception éventuelle, c’est la ou le partenaire avec qui l’on vit. C’est la personne qui est à la fois la plus à risque et la moins dangereuse : si elle est touchée, vous aussi, et vice versa. Et si vous êtes non contaminé·es ou si vous ne développez ni l’un ni l’autre une forme grave de la maladie (pas de difficulté respiratoire, pas de fièvre inquiétante…), rien ne vous retient… tant que cela reste entre vous, bien confiné·es évidemment !

 

3. Au sujet des plans cam

Au temps de l’urgence sanitaire et du confinement, notre sexualité est fortement limitée, mais pas nos imaginaires. Nous sommes nombreux·euses à nous jeter, souvent de façon aussi brouillonne qu’enthousiaste, dans une sorte d’autopornographie en ligne : échanges frénétiques de pics et de sextapes, plan cam élaborés, le confinement a encore augmenté la réalité du sexe en ligne, via la facilitation des accès aux plateformes pornographiques et le recours aux visioconférences. Depuis longtemps, des outils de communication et de management à distance comme Zoom et Skype, entre autres, ont été investis et détournés par les gays pour des réunions sexuelles collectives. Ces systèmes sont furtifs, simples d’usage, souples et finalement permettent de proposer une sorte de navigation érotique dense et permanente, qui trouve des extensions dans des groupes sur les réseaux sociaux. Mais ce n’est pas parce qu’il est dit “virtuel” que le sexe en ligne est sans effets concrets sur nos corps confinés et nos esprits vagabonds. Il faut rappeler que la loi réprime ce qui expose une personne à la vue d’une activité sexuelle à laquelle elle n’a pas expressément accepté d’assister. Concrètement, cela signifie que, si vous baisez derrière le pilier au cinquième sous-sol d’un parking, vous ne risquez rien de la loi – qui considérera qu’une personne vous surprenant aura cherché activement à vous voir –, mais que, si vous baisez devant la rampe de sortie du même parking, vous vous rendez coupable d’un délit sexuel, même si personne ne vous voit. Or si le sexe en ligne est totalement safe du point de vue du coronavirus, ce n’est pas le cas du côté des questions liées au consentement et aux abus. Ainsi :

  • Les mineurs de 18 ans n’ont pas le droit d’être sur des sites en ligne où sont visibles ou évoqués des actes sexuels, alors même qu’ils peuvent avoir une relation sexuelle avec un majeur, à certaines conditions ;
  • La plupart des plateformes de visioconférences sont mal sécurisées : enregistrements sauvages, traçage des IP, défaut d’anonymisation… On peut rapidement se retrouver dans des situations limites en termes de confidentialité et de sécurité des données ;
  • Légalement, c’est à chacun·e de signaler qu’elle ou il refuse d’être enregistré·e ou filmé·e. Nous sommes présumé·es comme acceptant d’être filmé·es ou enregistré·es dès lors que nous sommes dans un contexte où cela est possible et prévu ;
  • La base de la sécurité est de naviguer sur ces réseaux avec une adresse VPN, qui anonymise (un peu) votre IP. Ouvrez des comptes référents spécifiques, en verrouillant au mieux la confidentialité. Vous devez savoir que toutes les images que vous transférez via les plateformes de type Zoom ou Skype, ainsi que les conversations, peuvent s’enregistrer automatiquement et à votre insu dans les dossiers cachés de vos interlocuteurs et interlocutrices ;
  • Attention à ce que vous faites lors d’un plan cam à plusieurs, cela peut choquer des personnes qui débarquent à l’impromptu, si vous n’y prenez garde. Beaucoup d’adresses de réunions sur les plateformes comme Zoom, ou Skype, ou Ring Central circulent sur les réseaux sociaux, les rendant très accessibles grâce aux systèmes d’invitations qui permettent d’accéder à une réunion sans être inscrit à la plateforme. Parfois, les pratiques qu’on y voit sont particulièrement hard, voire aux limites de la légalité ;
  • Draguer sur les réseaux sociaux classiques est une forme renouvelée et excitante de la drague dans l’espace public, mais attention : pensez cependant à avertir vos crushes avant de leur balancer des images ou des vidéos bien hard, de vous-même ou d’autres, ça peut déranger…

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4. Covid-19 et VIH : à suivre !

Cela change quoi, l’urgence sanitaire et le risque du Covid-19, pour les suivis VIH des personnes séropositives ? Et si l’on prend la PrEP ? Et que faire en cas d’IST qui se déclare en plein confinement, après une longue incubation ?

Manque de bol, le Covid-19 et le VIH relèvent tout les deux de l’infectiologie, et donc des mêmes services hospitaliers et de santé. Du coup, l’épidémie de coronavirus a un impact sur la plupart des services d’hôpitaux qui prennent en charge le VIH et les IST, qui sont en première ligne. Et ils sont perturbés. La plupart ont interrompu les consultations, qui sont annulées ou repoussées, ou encore faites à distance, par téléphone. Ce sont les services qui gèrent cela le plus souvent : vous serez prévenus si votre consultation est maintenue ou annulée.

  • La plupart des services hospitaliers maintiennent souvent des créneaux horaires pour les urgences ou les cas graves. Le plus important est de maintenir le contact avec le service ou le médecin qui vous suit ;
  • Vous pouvez retrouver un post très régulièrement mis à jour sur l’état des lieux des centres franciliens de PrEP et de suivi VIH sur le groupe Facebook PrepDial ;
  • Pour les centres de dépistage gratuit, certains accueillent encore pour les situations urgentes. Il en est de même avec les médecins de ville et les centres de santé. Il faut se renseigner auprès du service où l’on est suivi, quitte à insister, car ils sont encombrés aussi au téléphone. Communiquer par mail est souvent le plus fiable ;
  • Sur le site de Sida Info Service se trouve la liste des centres de dépistage encore ouverts.

 

5. Les personnes séropositives sont-elles plus vulnérables?

Non, si elles ont une charge virale contrôlée et plus de 200 T4 (ou CD4) et qu’il n’y a pas d’autres affections (comorbidités). Toutefois, ce n’est pas seulement la séropositivité en tant que telle qu’il faut considérer, mais aussi l’historique des personnes séropositives. Et là, même avec un VIH contrôlé, pas mal de personnes séropositives, surtout celles qui le sont depuis des décennies, sont de fait plus vulnérables, si l’on tient compte des anciennes pathologies qu’elles ont subies, ou celles avec lesquelles elles vivent encore. Dans ce cas, il y a de fortes chances qu’elles entrent dans les critères de vulnérabilités aggravées au Covid-19. Ainsi :

  • Si la personne a moins de 200 T4 (ou CD4), que sa charge virale est supérieure à 50 copies, qu’elle a été mise sous traitement, ou que sa charge virale est indétectable depuis moins de six mois, la personne est considérée comme particulièrement vulnérable au Covid-19 ;
  • Sont concernées aussi les personnes séropositives qui sont touchées par une autre maladie reconnue comme aggravante pour le Covid-19. Et, avant tout, celles qui ont ou ont eu des atteintes pulmonaires (tuberculose, mycobactéries, BPCO) et qui en ont gardé des séquelles ;
  • Sont également concernées les personnes avec des troubles cardiaques et cardio-vasculaires, avec du diabète, des maladies auto-immunes, les porteurs d’hépatites à un stade avancé.

À savoir : être reconnu·e comme plus vulnérable au coronavirus que la population générale permet d’obtenir des arrêts maladie automatiques à partir du site ameli.fr, sans passer par une déclaration à l’employeur.

En revanche, d’une façon générale, le suivi des personnes séropositives ne devrait pas être trop chamboulé, à part pour les examens qui devront être faits en ville et les consultations qui se feront à distance.

 

6. PrEP : poursuivre le suivi

Beaucoup de Prepeurs voudront arrêter leur prise quotidienne, ou passer à la demande. D’autres seront tentés de sortir provisoirement du programme. D’autres encore se demanderont comment le suivi s’effectuera sans consultations, ou comment les médicaments seront délivrés. L’important, c’est que les usagers de la PrEP restent au plus près d’un suivi normal, même aménagé à distance. Si vous êtes à l’aise avec votre prise quotidienne, même sans avoir de relation sexuelle, vous pouvez évidemment continuer.

En revanche, interrompre la prise quotidienne ne dispense pas de rester dans le suivi. Il est surtout essentiel de ne rater aucun des bilans VIH et IST, même si vos consultations sont annulées, que vous n’avez pas de relations sexuelles et que vous avez arrêté vos prises de médicaments :

  • La PrEP ne se limite pas à la prise d’un médicament. C’est aussi le suivi qui l’accompagne et qui contribue à maintenir une bonne santé sexuelle. Les changements de la prise en charge liés au Covid-19 ne doivent donc pas vous faire renoncer à la PrEP ;
  • Il est possible d’avoir contracté une IST juste avant le confinement, et que les symptômes apparaissent plus tard, ou qu’ils n’apparaissent pas du tout. Or il est impératif de traiter les IST, même pendant le confinement.

Cela change quoi, à la pharmacie ? Pendant les semaines de confinement, beaucoup vont se retrouver avec des ordonnances en fin de renouvellement et un médecin difficile à joindre. Quid des ordonnances qui deviennent périmées ? La plupart des services hospitaliers et des médecins vont généraliser l’envoi en ligne ou par courrier des ordonnances, bien. Mais attention, il faut l’imprimer ! La pharmacie ne peut pas accepter une ordonnance sur écran. À défaut, vous pouvez lui faire parvenir l’ordonnance par mail.

Mais dans certains cas, par exemple sur des CeGIDD et des centres mobilisés sur le Covid-19 qui sont encombrés, obtenir une ordonnance peut être aléatoire, voire impossible.

  • Pour les personnes séropositives en traitement, comme pour toutes celles atteintes de maladie chronique, la consigne donnée aux pharmacies est de renouveler les ordonnances arrivées à expiration.
  • En revanche, la consigne n’est pas très claire concernant la délivrance de la PrEP. Les services PrEP ont généralement organisé un renouvellement des ordonnances à distance, en maintenant le calendrier habituel.

En cas de refus d’une pharmacie, la solution la plus simple est… d’en chercher une autre ! Toutefois, il peut être malin de se faire aider par une association pour préparer l’échange. N’hésitez pas à contacter Aides pour cela.

 

 

7. PrEP et Covid-19 : stop ou encore ?

À quoi bon poursuivre la PrEP en continu, si l’on interrompt (ou que l’on diminue fortement) son activité sexuelle ? Si vous n’avez pas de relations sexuelles régulièrement, comme cela est recommandé dans le cadre du confinement actuel, arrêter de prendre la PrEP est justifié.

Le confinement pour raison de Covid-19 aura eu un mérite : confirmer que c’est moins la prise “en continu” ou “à la demande” qui compte que “comment commencer” et “comment reprendre”. En effet, nous avons déjà constaté que pas mal d’usagers prennent la PrEP de façon intermédiaire entre les deux modes prévus : soit ils la prennent quatre jours par semaine, très régulièrement ; soit, ils arrêtent pendant quelques semaines, avant de la reprendre en mode “à la demande” – qui devient ensuite “en continu”. Tout cela est possible, à condition de respecter les règles suivantes :

7.1 Stop !

Arrêter la prise d’Emtricitabine-Ténofovir (Truvada ou ses génériques) est possible à tout moment. Cela n’empêche pas de le reprendre plus tard. Il n’y a qu’une seule précaution à prendre : l’arrêter suffisamment longtemps après le dernier contact sexuel qui pourrait être contaminant au VIH. La raison ? Il faut maintenir dans l’organisme une quantité suffisante du médicament jusqu’à ce que le risque d’infection disparaisse. Pour les hommes cisgenres, cela correspond à deux jours complets. Pour les femmes cisgenres et les personnes trans, il faut prolonger à sept jours complets. Il y a une exception : les porteurs du virus de l’hépatite B doivent impérativement consulter leur médecin avant d’arrêter le Ténofovir, qui est aussi un traitement contre cette affection. Ils devront se faire prescrire un autre traitement. Il est évidemment possible de reprendre le traitement quand vous le souhaiterez.

7.2 Encore !

Reprendre l’Emtricitabine-Ténofovir est possible à tout moment, tant que vous êtes dans la période normale de votre suivi ; en clair, entre deux consultations trimestrielles. Dans ce cas, pas besoin de refaire des analyses ou de visiter un médecin. Comme pour arrêter, il y a deux modalités différentes : 

  • Prendre un comprimé par jour : la PrEP est efficace au bout de sept jours. Mais, pendant cette période de démarrage, il faut absolument être régulier dans les prises et continuer à se protéger par les préservatifs. Ensuite, la régularité est moins contraignante. Rater une prise de temps en temps (au maximum 1 sur 7) est acceptable, à condition que cela ne se systématise pas. 
  • Prendre deux comprimés en une fois au moins deux heures avant un rapport sexuel. Cette option n’est efficace que pour les hommes cis. On continuera de prendre les comprimés tant qu’on aura une activité sexuelle. Il faut s’astreindre à une régularité des prises, donc bien choisir le moment de la journée où prendre le comprimé.

 

8. Et les IST ?

Les IST, ça ne se confine pas, ça s’élimine ! Ce n’est pas parce qu’on risque moins de les transmettre (par défaut de partenaires) qu’il ne faut pas les soigner. Même si c’est plus compliqué, quand on ne peut pas sortir de chez soi et que son médecin est mobilisé ailleurs. Pour celles et ceux qui habitent chez leurs parents ou qui sont en colocation, sortir peut s’avérer compliqué. Et pourtant, ne pas soigner une IST, c’est l’assurance qu’elle s’aggravera et qu’elle sera donc plus difficile à éliminer. Il en est ainsi de la syphilis : on croit qu’elle a disparu alors qu’en fait elle s’inscrit plus profondément dans l’organisme et resurgira plus tard à un stade plus grave.

La prise en charge des IST exige un bon diagnostic ainsi qu’une mise sous traitement rapide et bien suivie tout au long de la cure. Ce n’est déjà pas évident en temps normal, mais ce sera plus compliqué pendant la durée des restrictions de vie sociale, d’autant que les services hospitaliers qui en ont la charge sont précisément ceux qui gèrent la crise du Covid-19.

Il faut donc s’organiser différemment, sans perdre le contact avec les équipes qui prennent habituellement les personnes en charge, qu’elles soient usagères de la PrEP ou séropositives.

En cas de symptôme, il faut évidemment contacter son centre ou son médecin habituel et demander son avis. Certains d’entre eux continuent d’assurer leurs consultations, d’autres orienteront vers des structures ouvertes. Dans tous les cas, il est impératif de s’assurer que l’on peut se présenter dans un centre de prise en charge avant d’y aller.

[Mot du rédacteur : Ce texte doit beaucoup aux nombreux échanges que j’ai eus avec mes collègues de l’équipe d’accompagnateurs en santé sexuelle de l’étude ANRS-Prévenir dont je fais partie et aussi avec les accompagnateurs de Aides Lyon.]

 

Contacts utiles :

Aides Lyon est joignable par message privé sur la page Facebook de l’association et par téléphone au 06 34 45 51 27 et au 04 78 68 05 05 du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h.

Le Corevih Lyon Vallée du Rhône est joignable de 8h à 17h par téléphone au 04 72 40 70 62 et sur www.corevih-lvdr.com. Concernant les dépistage VIH et IST, vous trouverez les informations quant aux horaires d’ouvertures et types de prises en charge des CeGIDD à Lyon et dans la Vallée du Rhône pendant la période de confinement.

L’ENIPSE Auvergne-Rhône-Alpes met en place une ligne d’écoute du lundi au vendredi de 12h à 20h au 06 24 10 63 10.

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3 commentaires

  • Philippe Hème

    Bonjour,
    Concernant les personnes vivant avec le VIH, on ne parle plus de “T4” depuis … plusieurs dizaines d’années, mais de CD4.
    Par ailleurs, on ne peut se déclarer en arrêt maladie sur le site AMELI que dans les cas suivants : charge virale supérieure à 50 copies/ml de sang (donc “détectable”) et taux de CD4 inférieur à 200.
    Pour tous les autres cas de vulnérabilité que vous évoquez (qui existent effectivement), il faut une prescription de l’arrêt de travail par un médecin.

    • Tim

      Merci Philippe de ces précisions … C’est vrai que je suis un vieux seropos qui dit toujours T4 ! 😉

      tim

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