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Nuits Sonores nous apporte le queer sur un plateau

Cette année, pas la peine de chiner dans la programmation de Nuits Sonores pour y dénicher des garçons sensibles, des filles tatouées et des artistes olé-olé. Lors de cette quatorzième édition de Nuits Sonores, le queer nous sera servi sur un plateau réunissant la crème des musiciens interlopes.

Présentation sous forme de carte d’identité des groupes et des Dj’s qui mettront le feu au dancefloor de la Nuit 1 de Nuits Sonores 2016.

 

Maîtresses de cérémonie : Chantal La Nuit, Fifi du Calvaire et Tracy Gareth présentent :

 

SHOPPING

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Qu’est-ce que c’est ? Un trio londonien de punk (et de post-punk) soft. C’est-à-dire qui ne crie pas et qui aperçoit un futur.

Signes distinctifs ? Tout ici rebondit sur des tempos supérieurs ou égaux à 160 BPM : les guitares, les basses, le chant…

Ça peut sonner comme… Siouxsie and the Banshees, The Slits, The Raincoats et globalement tous ces groupes menés par des femmes aux cheveux très noirs ou très blonds qui sont apparus en Angleterre entre 1976 et 1980.

Pour qui ? Les lesbiennes avec une coupe au bol qui sont étudiantes en «art pla», les hétéros fans des groupes programmés au Sonic…

Pourquoi c’est queer ? Parce que, filles comme garçon, ils ont fait du shopping ensemble et en sont revenus avec, à peu de choses près, la même coupe de cheveux.

 

 

KING KHAN AND THE BBQ SHOW

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Qui est-il ? Arish Ahmad Khan est un allumé originaire de Montréal, qui vit aujourd’hui à Berlin et vient de créer un show punk avec le batteur Mark Sultan.

Signes distinctifs ? Rock garage et soul avec une déviance vers le psyché, le vaudou et Bollywood. Plutôt foutraque, donc.

Ça peut sonner comme… Little Richard, The Kinks, The New York Dolls, The Libertines, Moodoïd, Sun Ra et… la bande originale du film Devdas !

Pour qui ? Les tatoué-e-s, les gays dans le placard, les buveurs et buveuses de bière, les nostalgiques du Clacson…

Pourquoi c’est queer ? Parce que c’est cuir : King Khan porte sur scène une perruque blonde et un masque SM.

 

 

PEACHES

Peaches

Qui est-elle ? Euh… Faut-il vraiment la présenter ?

Signes distinctifs ? Peaches a développé l’electroclash tout en restant rock’n’roll. Elle est aussi glam, hip-hop et punk, bien sûr.

Ça peut sonner comme… Personne d’autre !

Pour qui ? Pour tous et toutes.

Pourquoi c’est queer ? Parce que c’est la reine ! Parce que ses textes parlent de sexe et de genre, parce qu’elle associe minishort et santiags, cheveux longs et courts à la fois.

 

 

CAKES DA KILLA

CakesDaKillaQui est-il ? Cet ancien étudiant en mode de 24 ans, originaire du New Jersey, intègre aujourd’hui dignement la grande école du rap queer américain.

Signes distinctifs ? Contrairement à ses homologues (Mykki Blanco notamment), Cakes Da Killa propose une version ultra-dansante et joyeuse du hip-hop.

Ça peut sonner comme… Mykki Blanco (quand même), Foxy Brown, Busta Rhymes, Missy Elliott et… Nicki Minaj (si si, un peu parfois).

Pour qui ? Pour tous ceux et toutes celles qui aiment quand ça balance, qui twerkent en frottant leurs fesses sur leurs voisin-e-s ou qui dansent en se claquant la fesse et en se mettant un doigt dans la bouche.

Pourquoi c’est queer ? Parce qu’il parle de jockstrap, de drague gay et de Grindr. Et parce qu’il porte mieux les diadèmes de fleurs que votre mère lors de son mariage.

 

 

L’HOMME SEUL

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Qui est-il ? Venu des soirées Fade to Grey, il est aujourd’hui Dj résident aux soirées Garçon Sauvage.

Ses mixes… sonnent disco, house ou dance dans une définition indé ou très fun. Il est capable aussi de passer Rubin Steiner, Supermode ou Haddaway.

Pour qui ? Pour les garçons et les filles sauvages.

Pourquoi c’est queer ? «Ah bon ! Je suis classé queer ? Sûrement parce que je suis gay et que c’est donc l’étiquette qu’on me colle par défaut… Mais bon, c’est ma culture et, putain, je l’aime, même si je déteste les étiquettes !». L’Homme Seul prépare pour cette soirée un mix dont «la couleur musicale sera arc-en-ciel : merde, je suis queer ou bien ?».

 

 

HORSE MEAT DISCO

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Qu’est-ce que c’est ? Un quatuor londonien un peu bear et un peu DILF, qui tourne dans les clubs du monde entier.

Leurs mixes…sont une grosse variation autour du disco.

Pour qui ? Pour les «homos et hétéros, les enfants du clubbing, les bears, les fashionistas, les naturistes, les guerilla drag queens et les filles qui broutent».

Pourquoi c’est queer ? Parce que le disco est un genre un peu plus queer que le hardcore. Non ?

 

 

Nuit 1 de Nuits Sonores, mercredi 4 mai dans le Hall 3 de l’Ancien Marché de gros, 36 rue Vuillerme-Lyon 2 / www.nuits-sonores.com

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